Je reformulerai la première question en : "A quelles fonctions cognitives pourraient bien se rattacher la croyance ?" Spontanément je répondrai aux raisonnement (mémoire de travail et système de contrôle exécutif), émotion, praxie, mémoire épisodique et procédurale, langage et compréhension, compétence sociale et empathie... Je répondrai que c'est une capacité qui fait appel à l'ensemble du système cognitif. Pour étayer cette réflexion, j'ai cherché des articles scientifiques sur la cognition de la spiritualité sans trop de succès. Et puis dans ce type de recherche on a vite fait de tomber sur des sites douteux. D'autant plus que les bouquins en ma possession n'évoque pas cette problématique. Il est très succinctement survolé la notion d'hyper-religiosité que je crois associée à la psychose et au syndrome dysexécutif cognitif. La paléontologie fait le constat que la spiritualité est toute particulièrement associée au développement cortical de l'espèce humaine (conscience de la mort, rites funéraires)... sauf que les éléphants, certains oiseaux, les fourmis, ont elles aussi des comportements que je qualifierais faussement d'anthropomorphe lors des rites funéraires qui leur sont propre. Faussement anthropomorphe car pourquoi attribuer ces compétences à l'humanité alors qu'on les retrouve dans d'autres espèces ? Je m'égare.
Quant à la seconde question... Je n'en sais rien et serais tenté de dire que les habitudes de vie-rituels perdurent tout comme les croyances. Ce qui importe est ce qui fait sens à la personne âgée même sévèrement démente.
Si vous avez des pistes de réflexions sérieuses à apporter, je vous laisse commenter et apprécierais un échange sur cette colle.
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Friedrich, C. D. (vers 1834). Les étapes de la vie [huile sur toile]. Leipzig: Museum der bildenden Künste.



