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jeudi 19 mai 2016

De la toile au bureau

En cette période propice au cinéma (festival de Cannes ou de connes dixit C. Vanhoenacker, 18/05/2016 dans son émission de l'après-midi sur France Inter) je tenais à partager quelques découvertes entre l'art et la psychiatrie/psychologie. Je ne souhaite pas ici fournir une analyse exhaustive toujours délicate en l'absence des intéressés, d'autres l'ont fait avant moi, il s'agit juste de stimuler agréablement notre mémoire sémantique et d'éveiller notre curiosité artistique.

Deux films de Provost l'un traitant de Séraphine Louis dite de Senlis et le second de Violette Leduc.

En quelques mots, Séraphine est peintre et le film évoque son quotidien, sa manière de travailler (pigments fait-maison) et son accès à la "célébrité", source de décompensation. Violette aborde quant à lui l'écrivain Violette Leduc, la relation mère-fille, l'homosexualité, la censure littéraire, ses relations avec Simone de Beauvoir.

Deux films avec Isabelle Adjani, pas uniquement pour sa beauté :
L'histoire d'Adèle H., diariste aborde l'érotomanie dévorante de la seconde fille de Victor Hugo, l'écrivain. Camille Claudel traite de cette sculptrice, amante d'Auguste Rodin sculpteur, sœur de Paul Claudel, écrivain et nous plonge dans les tourbillons de ses passions.

Encore un peintre : Van Gogh. 
Un film dans la lenteur, dans la douce descente de la dépression, de l'autodestruction.

Autrement : un inclassable à mon niveau de profane, sidérant et dans un mutisme quasi total, autour du fameux tableau de Bruegel l'Ancien. Attention, il faut savoir se laisser aller. Il demande un petit effort d'adaptation.