La place du psychologue dans l'institution est une question récurrente et éthique à laquelle je me soumets particulièrement en ce moment. Suite à des difficultés exposées en supervision et ayant trait à la demande institutionnelle et au risque d'y être instrumentalisé, j'ai trouvé dans un second temps un excellent support à la pratique. Il s'agit de l'article de Boyer-Vidal & Gremillet (2016) paru dans le dernier numéro du Journal des Psychologue (n°341). Cet article combiné aux éclairages de la supervision me parle particulièrement. Il y est question de la place que doit créer le psychologue en tenant compte de sa fiche de poste, des attentes du N+1 (le directeur), de la représentation du psychologue chez les équipes, chez les patients, du code de déontologie (qui soit dit en passant n'est pas légiféré) et de la ''méthode'' du praticien.
"C'est le bordel avec vous ! Vous n'êtes ni un soignant, ni un administratif !"
La place du psychologue est flottante d'où la difficulté de saisir ce professionnel mais aussi pour le psychologue lui-même de saisir la place la plus juste au moment donné en tenant compte des enjeux institutionnels dans lesquels il est embarqué. Ce n'est que le début mais aussi le but du jeu étant donné l'état actuel des choses.
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Boyer-Vidal, B. & Gremillet, C. (2016). Psychologue en institution: une place à créer.
Le Journal des Psychologue (341).
Aïvazovski, I. (1852).
Paysage côtier avec des pêcheurs et des navires à voiles. Londres.